Cratère :
Nous avons mouillé à cratère, à la marina . Dès que l’annexe est à l’eau , nous rendons visite à Bernard à bord de son waram. Il vit ici depuis une 12 enne avec yolande dite yoyo . Il nous donne les démarches à suivre pour l’obtention du visa et la clearance du bateau avec permis de circulation . Comme c est samedi bien entamé , il suggère que nous restons discrets, en mode clandestins , à la marina et que nous allions tranquilles lundi ! Ça veut dire pas de match en ville , ni de sortie hors périmètre de la marina ( même si en théorie on est déjà illégaux en posant le pied au sol … ) notre week end a territoire réduit commence ,ce doux ralentissement , ce fameux mora mora, nous grignote à notre insue …
la contemplation des pirogues débute. Et le week end est déjà fini !
Il faut une heure trente environ pour aller à hellville avec le bateau .La journée du lundi sera consacrée entièrement aux formalités d’entrée pour nous et notre gros bébé ! Le mora mora étale sa puissance quand il s’agit d être confrontés à plusieurs services publiques à la suite , il faut déployer patience et rebondissements pour obtenir vers 16 h toutes nos autorisations et visa !grace à Romeo , le guide qui nous a choisit dès notre arrivée au mouillage , les heures d’attentes ont été fructueuses : pendant que le taxi ( payes par nous bien sur ) emmenait le policier à l aéroport munis de nos passeports remplis avec la somme exigée pour un visa de 3 mois arrivée par mer avec bateau , Roméo est venu avec nous au marché , puis déjeuner dans la cantine de son choix . Il a aussi organisé le change et d’autres facilités ( gardiennage de l’annexe , photocopies , etc etc ).c’est un guide officiel pour accueil des bateaux, selon lui . La frontière entre l’officiel ou le non officiel semble parfois floue . Et nous voici à combler les heures d attente dans la joyeuse pagaille de Madagascar… je reconnais l’odeur du fatapera ( petit barbecue ambulant typiques) qui flotte en ville , les couleurs , la musique , les Charettes zébus , tout est la , avec cette saveur spécifique . Les sourires illuminent les visages, ça danse , ça rie , ça discute ! Beaucoup d’enfants souriants qui crient bonjour vahaza sur notre passage . La pauvreté fait partie de cette joyeuse cohue bohue , de ce grand mélange coloré , gonflé d’odeurs singulières . Que de vie !
Une fois les démarches effectuées , reprise de la mer sur le trajet de retour à cratère .
Nous descendons nous inscrire à la marina , pour profiter des nombreux services disponibles pour les voiliers de passage , la douche même froide est bienvenue . Le petit restaurant en forme de wagon de train recyclé offre une petite carte familiale sympa , si je recommande la pizza végétarienne , le capitaine se laisse séduire par la viande de zébu réputée excellente .
Dès le lendemain , il faut se faire à nos nouveaux quartiers ! Le chemin de terre et de trous si je peux me permettre est tout cagneux . Que ce soit avec le taxi ( peu sont ok pour aller au bout de l impasse de cratère ) ou avec la mobylette ! Chaque jour à été bien rempli entre les achats du bois pour refaire le caillebotis ou la voilerie pour la réparation des voiles tant attendues . La semaine a défilé ainsi avec le bercement du mora mora ( et du foot )en lame de fond .
Le week end special luxe en Mobylette a été exquis ! Surtout le dimanche à lire au bord de la piscine en attendant la finale de la coupe du monde !
Et hop , en ce lundi ou tout le monde même ici au bout monde parle du match , c ‘est reparti pour une semaine à terre : opération caillebotis en cours , voiles en attente , courses … 





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