A ralentir considérablement toute activité , le mot vacances prend une autre tournure. Avoir du temps, loin dans le déroulé de la journée estivale . Lire, peindre , rêver . Ralentir encore . Être à 15 kilomètres de chez soi et vivre le repos dans une belle maison, large, spacieuse .
Cette lenteur est propice à la réflexion, à l introspection douce d une chaleur assommant à moindre envie de bouger .
J ai ce sentiment de stocker de l énergie pour la suite de notre programme musclé avec le déménagement en prévision dans notre future maison .nous attendons avec impatience d investir les lieux .
J ai maintenu mes cours matinaux, la philo indienne , la peinture , ce qui nous procure cette sensation de repos régénérant, c est le jardin , les arbres , les temps consacrés à la lecture , le rituel méditation .
C est avec lenteur que se déroulent mes journées. Laisser passer le temps par cette chaleur est un moment propice à la lenteur de vivre , au laisser aller total.je flâne entre la lecture d une saga et la palette de couleurs acryliques qui m ont été donné par une artiste canadienne , aux bagages trop lourds pour retourner dans le grand nord.Maddy a laissé à l atelier de quoi m initier à la peinture sur toile ou cadre de bois .
Je m installe alors sur la table dans la cour, quand l ombre offre un zeste de fraîcheur . J avance par petites touches et je retourne à mon bon gros livre. Une saga, ça vous transporte dans la chaise longue.
J ai ralenti la cuisine, la marche , la philo, les cours.
Je commence par savasana , c est propice à la lenteur .
De la grande maison, nous utilisons que peu de pièces meme si on s est bien déroulé, comme il se doit, avec nos sacs, notre chien et tout le bazar qui nous suit dans nos sauts de puce, d une maison a une autre pour faire passer l été .
Qu il est donc doux de ne rien faire , de rêvasser ses journées.
J avoue avoir apprécié pleinement la sensation estivale , ces longues journées chaudes, ensoleillées me vont à ravir . Je suis moins présente sur le blog, les jours passent si vite , au point où je me demande parfois comment je faisais dans cette vie d avant, d avant la deuxième moitié de la cinquantaine, dans cette première moitié de vie , celle où l on vivait dans un rythme intense, dans ce monde du travail .
J ai cette sensation de remplir pleinement toutes mes heures, des l Aube , avec mon rituel matinal , très matinal. Ce rituel est bien inscrit dans ma vie depuis longtemps mais il s est intensifié avec la vie , le fil des années m a permis de choisir pleinement ma façon de vivre .
Vers 4 h 45 , je me réveille , selon les jours , je traîne.. entre 15 ou 30 mn et je me lève , je promène safran notre chien , en me gargarisant la bouche avec de l huile de coco que je recrache dans la nature sur notre trajet du matin. Depuis qu il fait jour, cette promenade est réjouissante , les arbres dégagent une odeur lancinante. Les oiseaux chantent , nous croisons sur l approche de l appartement, au centre du village , le voisin Raphael . Il se prépare pour courir dans les chemins qui conduisent à la forêt, accessible à pied depuis le centre du village .
De retour , nourrir safran est la priorité, il est très impatient le matin .
Ensuite , je prépare une théière de thé vert ou thé pu er .
Et je m installe pour ma pratique personnelle, dont la durée varie selon l horaire de mon premier cours en ligne . Certains jours je commence vers 7 h ou 7 h 30 , souvent , je commence à 6 h. Il va sans dire que cet horaire est bien plus agréable en été , avec le lumière qui accompagne la pratique.
Deux fois par semaine, je suis avec assiduité mon cours de philosophie en ligne, avec mon enseignant référent , Dr Nagaraj , avec qui j ai eu l honneur de suivre plusieurs fois des cursus d introduction à la philosophie, d après l étude des yogas sutras de Patanjali.
J aime cette formation intense, dans sa durée, ça fait un an que je suis assidue à ces apprentissages matinaux .
Apprendre, mettre en pratique, chercher, évoluer, questionner , apprendre . Être perspicace, être réguliere , être rigoureuse sans espérer de résultat extraordinaire, sentir que le yoga a infusé pleinement dans ma vie .penser parfois avec des mots en sanskrit , être dans la gratitude. Merci ma vie , il est 9, je vais commencer ma journée en dehors de mon monde yogique . Namaste .
Le printemps est une sensation que j avais oublié, à vivre sous les tropiques . Le jaune , le vert, ces couleurs acidulées donnent envie de bouger , d avancer en ouverture et mouvement , de sortir de sa tanière .
Si je passe du temps en balade autour du village , je prend aussi du temps pour l atelier ou je poursuis ma série arbres , une forêt de papier haute en couleur .
La gravure m obséde , m envoute et je suis vraiment productive, que va t on faire de tous ces arbres de papiers recyclés ?
Cette question est un bavardage car je poursuis avec dynamisme mes explorations de gravure, recyclées au gré des humeurs, entre tetrapack et récupération d emballages.
Peut être que j exposerai tous mes arbres un de ces jours ….
Gravure faite à la presse de notaire à partir de tetrapack Arbre de papier Tetrapack printemps
Depuis que je vis en métropole , je continue à me lever très tôt pour partager en ligne des séances de pranayama avec mes amies yogi de la réunion . Je vis avec ce décalage de 3 h et j ai souvent rdv à 5 h du mat avec Skype et les e yogis .
J aime me lever tôt , avoir cette sensation d avoir fait tant de choses avant midi . J ai cette chance de vivre à côté de l atelier circulaire de Christiane , mon amie et belle sœur , je profite pleinement de cet espace pour développer mes envies d art plastique. C est riche .
Ici il neige et il neige . Je recycle des vieux pulls , bref j aime bien ma nouvelle vie frileusement votre
Série sur la forêt Recyclage d emballages kraft pour Noël
Depuis déjà 40 jours …peut-être même un peu plus, nous sommes en métropole, dans le village que j’aime : Miribel les échelles .
Que de changements, que de nouveautés. Après quelques jours en tribu, avec la famille et les enfants, après la visite chez mes parents rapide et perturbée, me voici au calme chez nous, dans ce petit appartement de la maison de village . J’ai aimé arriver ici à l’automne et profiter de la forêt, des récoltes quotidiennes de champignons.
Voici ma nouvelle vie, avec des saisons, du froid, de la brume, du chauffage et des cours que je donne en ligne, me surprenant moi-même d’aimer ces sessions sur Skype en tant qu’ enseignante .
Je continue l’apprentissage de la philosophie avec Dr Nagaraj et c’est un parcours riche, varié, instructif, devenu essentiel.
Je me réjouis de tous ces changements et j’apprends à vivre dans un nouvel environnement, même si je connais ce village depuis si longtemps.
J’adore célébrer l’anniversaire de Ganesh, qui tombe en général en septembre. C’est l’occasion de lui adresser un chanting pour la journée, de colorer les aliments, de partager des images le représentant, faute de fleurir une statue.
J’ ai gardé avec moi mon Ganesh de poche, celui que je laisse dans mon sac de voyage , j’ai pris le temps d’écrire son nom en sanskrit et j ai coloré une nice cream à la spiruline pour obtenir un beau vert surréaliste , le tout en chantant le mantra de Ganesha
J’ai le souvenir encore bien clair dans ma tête d’un séjour à Mysore ( Inde du sud ) avec une amie qui se reconnaîtra où nous avions eu la chance de vivre avec intensité et couleurs les célébrations de Ganesh , un des dieux tant adoré , très populaire, aimé de tous .
L’Inde me manque souvent , l’Inde a modifié ma perception du monde , en tant que berceau du yoga.le yoga a changé ma vie, ma manière de penser et il continue chaque jour à agir en moi. J’ ai beaucoup de chance d’avoir rencontré ce monde si riche .gratitude est le meilleur mot pour illustrer mon sentiment ce jour .
À la vue du panneau « à vendre » devant le portail, il faut se rendre à l’évidence, le départ approche . Enchaîner les visites pour la potentielle vente procure une bonne dose de stress, même si c’ est la maison de mon futur mari , je me suis attachée à cette jolie maison où il fait bon vivre.
Avancer, regarder vers l’avant avec positivé me semble la bonne solution pour laisser derrière soi plus de 25 ans de vie sur l’île.
Avec les mesures de restrictions sanitaires en vigueur ; nous recevons les ami.e.s en petit comité , chaque dimanche .cette solution nous permet aussi de passer un vrai temps avec chacun. De dire au revoir ou parfois adieu en fait, car déménager à 12000 km réduit dans certains cas les possibilités de se revoir .
Je remercie mon cours de philosophie qui m aide considérablement à laisser le passé derrière en me dirigeant sereinement vers l’avenir.bonne semaine. Om
Depuis quelques semaines, j’ai commencé à délaisser progressivement mon jardin, rempli actuellement d’aloès en fleurs. Je le regarde moins, je lui laisse reprendre son côté sauvage.nous commençons à donner ou vendre ( c est plutôt du troc ) nos plantes en pot. Je sais qu’elles seront heureuses dans leurs nouvelles maisons .
Comme souvent, le cours de philosophie m’aide à quitter cette vie ici pour aller de l’avant vers la nouvelle vie ailleurs. Sans regrets. Avec optimisme.
Le jardin est le plus dur à quitter. J’aime notre potager et la vue sur la mer. J’aimerai autant la vue de la montagne.
Je vais me lancer pour le yoga en ligne, histoire de suivre mes élèves actuelles .elles ( il y a plus de femmes que d’hommes alors le féminin l’emporte ) vont me manquer aussi
En ce moment, je cuisine entre deux cartons , vegan de préférence, et aussi végétarien. J’aime bien varier les recettes, tester des nouveautés ( ce qui entraîne des ratés …) pétrir de la pâte . Pétrir me détend.
Depuis peu , je regarde une série en espagnol, alors que je ne le parle pas du tout, ça parle de bouffe , de recettes, de sentiments, de façon de dire ou de faire .J apprécié de regarder ce format court de Arte : foodie lovers ou foodie love , humour et gourmandise vont bien ensemble
Vous connaissez? J’en ai profité pour faire des cookies vegan de Hervé cuisine , ceux au beurre de cacahuètes.
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